By jeanmarcmorandini.com
Sexe

L’herpès labial et génital est toujours incurable : En cas de poussées, les rapports sexuels y compris oro-génitaux sont déconseillés !


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Selon l' Organisation mondiale de la santé , 3,4 milliards de personnes âgées de moins de 50 ans seraient infectées par le virus de l'herpès de type 1 qui est extrêmement contagieux. Il suffit d’un contact direct (peau, muqueuse), c'est pour cela que 67% de la population mondiale est concernée. Des médicaments antiviraux, comme l’acyclovir, le famciclovir et le valacyclovir, sont les traitements les plus efficaces pour les personnes infectées. Ils aident à réduire la gravité et la fréquence des symptômes, mais ne peuvent guérir l’infection. Il y a eu plusieurs tentatives pour créer un vaccin, mais elles sont, pour l’instant, infructueuses. Et puis, l’herpès n’est pas mortel et n’est donc par prioritaire par rapport à d’autres maladies comme la lèpre ou le paludisme. Si vous êtes atteint d’herpès, il ne sert à rien de paniquer. Si le bouton de fièvre ne se manifeste qu’une fois par an, il n’y a rien de bien grave. Au-delà de six fois par an, le médecin prescrira un traitement de fond.

HSV-1 provoque l’herpès orofacial/labial, que l’on reconnaît par l’apparition périodique de «boutons de fièvre» ou d’ulcérations douloureuses autour de la bouche. Les sujets infectés ressentent souvent des picotements, des démangeaisons ou des sensations de brûlure autour de leur bouche, avant l’apparition des lésions. L’herpès génital pose un grand problème à l’échelle mondiale et, pour la personne infectée, c’est une maladie très douloureuse. Il peut être une source de détresse importante et avoir un impact dévastateur sur le bien-être psychologique et social de l’individu. De plus, les mères ayant un herpès génital dû au HSV-1 peuvent transmettre le virus au nouveau-né au moment de la naissance provoquant alors l’herpès néonatal, une cause potentiellement évitable de mortalité et de morbidité néonatales. En cas de bouton de fièvre ou lorsque des picotements laissent augurer une crise imminente, mieux vaut s’abstenir de toute embrassade. Les lésions sont les portes ouvertes à la contamination (sur la bouche et potentiellement partout ailleurs). Très fragiles, les virus responsables respectivement de l’herpès génital et de l’herpès labial ne survivent pas plus de quelques minutes hors du corps humain. Rien à craindre donc de la cuvette des toilettes, d’une serviette de toilette ou d’une sortie à la piscine. Partager une bouteille d’eau est risqué: La salive est l’un des vecteurs de contamination par excellence. Déposée sur le goulot d’une bouteille par une personne porteuse d’un bouton de fièvre et appliquée sur une autre bouche dans les secondes qui suivent, une salive chargée en virus peut transmettre l’infection. Les rapports sexuels, même protégés, sont à risque. Le seul rempart à la contamination est le préservatif, mais ne couvrant toutes les surfaces du pubis susceptibles de présenter des lésions, il n’est que partiel. En cas de poussée d’herpès, les rapports sexuels (y compris oro-génitaux) sont déconseillés.

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