By jeanmarcmorandini.com
Beauté

Si vous faites de la chirurgie esthétique, c'est parce que vous avez été victimes de violence pendant l'enfance ?


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Selon une étude réalisée par une université américaine, il y aurait une corrélation entre une enfance maltraitée et les opérations de chirurgie esthétique. 

Les adeptes de la chirurgie plastique seraient souvent des victimes de violence pendant l'enfance, selon les résultats d'une étude relayée par le Daily Mail.  

81% d'entre eux auraient subi des maltraitances physiques, psychologiques, sexuelles ou en auraient été témoins. Ils seraient plus sensibles à la dysmorphophobie, l es traumatismes liés à l’enfance augmentant l’image négative sur le physique.

Des chercheurs de l’université du Wisconsin aux Etats-Unis ont  réalisé cette étude en étudiant les réponses de 100 personne qui avaient subi une ou plusieurs opérations de chirurgie esthétique et ont essayé de comprendre les raisons qui les avaient poussés à faire ce choix.

Les participants ont dû répondre à un questionnaire   à 10 points  pour déterminer s'ils avaient subi des violences physiques, sexuelles ou psychologiques pendant l'enfance.

Pour chaque réponse positive le volontaire récoltait un point.

81 % des personnes interrogées qui avaient eu recours à une ou deux rhinoplasties ont coché au moins une réponse dans la liste. La moitié des patients avaient quant à eux, coché plusieurs entrées au cours du questionnaire. 

« Le traumatisme de l'enfance augmente le risque de dysmorphophobie. La personne recherche dans la chirurgie plastique une tentative de devenir parfait», explique le docteur Mark Constantain chirurgien plastique de l'université du Wisconsin.

La dysmorphophobie est un trouble psychiatrique qui est lié aux défauts corporels. Ce défaut physique renvoie à une peur d'avoir un visage difforme par exemple. La souffrance importante qui en résulte altère la vie en société (vie amoureuse, amicale, familiale, professionnelle). « Avoir recours à la chirurgie répétée est une façon d'automédication ».

Dans les années 1990, le même questionnaire a été donné à 17 000 patients qui avaient eu recours à la médecine esthétique. 67% d'entre eux avaient donné une réponse positive quant à la violence pendant leur jeunesse assure le Dailymail.

 


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