By jeanmarcmorandini.com
Psy

Ingrid, piégée à 18 ans par un pervers narcissique, raconte son calvaire


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Ingrid piégée à 18 ans par un pervers narcissique, raconte son calvaire. De passage à Paris, elle a accordé un entretien au Parisien.

La comédienne de Montréal, est tombée à 18 ans sous l’emprise d’un pervers narcissique. Son bourreau , elle ne le désigne que par la lettre M comme mari, M comme monstre. 

Au début, son idylle avec M est un conte de fées. Puis « les humiliations ont commencé et il [l]’a isolée de [s]a famille ». « Il a installé sournoisement son pouvoir, m’a fait perdre mes repères comme un gourou dans une secte. »

"Après la séduction, c'est l'isolement. On ne s'en aperçoit pas vraiment. Les pervers narcissiques ont une aura magnétique complètement envoutante. Ils nous manipulent et nous isolent. Ils rabaissent notre estime de nous, notre amour propre insidieusement par des petits commentaires."

Et d'ajouter: "Puis c'est la crise pour cinq minutes de retard, c'est de la violence verbale : il me traite de pute de salope, je lui cherche des excuses. Là, la table est mise pour les coups. On marche constamment sur des oeufs. C'est quand ma vie valait plus que la sienne, lorsqu'il allait me tuer, lorsque j'avais un oreiller sur le visage, j'ai eu envie de m'en sortir."

"Un jour les détectives ont cogné à la porte, mes parents que je n'avais pas vu depuis longtemps, j'étais isolée, sont venus me chercher. Je ne suis pas partie avec la police et j'ai aperçu de loin, mon père recevoir la nouvelle et j'ai vu sa souffrance. C'est à ce moment là  que j'ai voulu reprendre ma vie en main. Les coups, les insultes, les violences sexuelles ont détruit mon amour-propre, m’ont réduite à l’état de loque humaine », raconte Ingrid. Elle tente de se suicider. Quatre fois, elle essaie de le quitter mais revient à chaque fois chez son bourreau."

Enfin, toujours avec l’aide de détectives privés, ses parents finiront par la sortir des griffes de M. Mais « longtemps, dit-elle, j’ai eu peur au restaurant, dans la rue, peur qu’il revienne me kidnapper. J’ai fait une longue thérapie ».

La comédienne désormais âgée de 34 ans est devenue la porte-parole de SOS Violence conjugale et multiplie les conférences. « J’ai aidé des milliers de femmes à se libérer de leur bourreau. » Parce que, dit-elle, ce type de violences conjugales « n’a pas de visage ni de religion. Le pervers peut être français, russe ou chinois, c’est pareil. » 


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