By jeanmarcmorandini.com
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Cuivre : le pesticide le plus employé en agriculture biologique présent dans 100 % des vins bio‏


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Les magazines Wikiagri et Agriculture & environnement (A&E), publient en exclusivité une étude inédite sur la présence de résidus de cuivre dans un panel de vins issus de l'agriculture biologique.  Aujourd'hui, l'exposition chronique au cuivre est considérée comme une cause probable de l'apparition de maladies neurodégénératives comme les maladies d' Alzheimer ou de Parkinson .

Trois laboratoires indépendants ont analysé la présence de cuivre dans vingt-neuf échantillons de vins bio provenant de toutes les régions de France selon le communiqué.

Résultat : on retrouve des résidus du principal fongicide employé en agriculture bio dans la totalité des échantillons. Les résidus de cuivre sont même bien plus présents dans les vins bio que ne le sont les pesticides de synthèse dans les vins issus de la viticulture conventionnelle. Cette étude contredit les affirmations récurrentes de certaines associations écologistes. Celles-ci affirment que les produits issus de l'agriculture biologique contiennent moins ou pas du tout de résidus de pesticides, en comparaison de ce que l'on peut trouver sur des produits issus de l'agriculture conventionnelle. Il y a cependant une lacune majeure dans leurs « études » : le principal pesticide utilisé que l'on soit en agriculture bio ou conventionnelle, le cuivre, ne fait quasiment jamais partie des substances recherchées. Par ailleurs, dans les rares situations où il est recherché, la limite de quantification retenue par les laboratoires d'analyses pour le cuivre est 100 fois supérieure à celle habituellement utilisée pour les pesticides de synthèse ! Le cuivre n'est pourtant pas un produit anodin. Raison pour laquelle les autorités sanitaires ont établi la Dose Journalière Admissible (DJA) de cuivre à 9 milligrammes par jour pour un homme de 60 kilogrammes, et la norme maximum pour l'eau potable à 2 mg/l.

Cependant, les quantités retrouvées dans les échantillons de vins bio analysés se situent bien en dessous de ces limites sanitaires. Pour atteindre la DJA (Dose Journalière Admissible), il faudrait en effet consommer 60 litres de vin par jour (pour une moyenne de 0,15 mg/l) « Les méthodes actuelles de détection d'une simple molécule chimique étant d'une telle sensibilité, il est devenu possible de mettre en évidence la présence de quantités infimes d'un produit. Pour obtenir une évaluation complète d'un risque, toute détection d'une molécule doit donc nécessairement être accompagnée de sa quantité détectée, et être mise en relation avec les normes sanitaires » précisent Wikiagri et A&E. Finalement, cette étude nous donne une bonne nouvelle : les produits agroalimentaires français sont sains, bons et respectueux de l'environnement.

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