By jeanmarcmorandini.com
Santé

Journée mondiale de la vasectomie: Des milliers d'hommes en passe d'être stérilisés


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Selon Le Point , 750 médecins dans 25 pays dont l'Indonésie, l'Espagne, l'Inde et les Etats-Unis vont stériliser 3000 volontaires.

«En prenant leurs responsabilités dans la planification familiale, les hommes deviennent des héros pour leurs partenaires, leurs familles et notre avenir», a déclaré le cofondateur de cette journée annuelle , Jonathan Stack .

Environ une grossesse sur dix dans le monde n'est pas désirée et les femmes doivent trop souvent en gérer seules les conséquences  soulignent les organisateurs.

Au cours d'une cérémonie dans un temple de la région indonésienne de l'île de Bali, les six premiers hommes volontaires ont été présentés à une audience, puis conduits à l'extérieur dans des cliniques sanitaires mobiles pour y être stérilisés.

Des médecins ont procédé à l'intervention qui consiste à couper les canaux transportant les spermatozoïdes à partir des testicules, sous anesthésie locale.

Des militants pour cette méthode de stérilisation, hommes et femmes, ont leur photo sur le site des organisateurs, à l'image de ce couple tenant une pancarte sur laquelle il est écrit: «nous soutenons la Journée mondiale de la vasectomie en 2015 car le contrôle des naissances est une responsabilité partagée à la fois par les hommes et les femmes».

Spécialiste de la vasectomie, le docteur Doug Stein, qui a effectué cette intervention sur plus de 30'000 hommes et est le cofondateur de la Journée mondiale de la vasectomie avec M. Stack, estime qu'il s'agit d'une «excellente option pour les hommes qui ont eu autant d'enfants qu'ils voulaient».

Si la pratique dans les pays sous développés fait légion, elle l'est moins dans les pays occidentaux. 

«Mon épouse a toujours été antimédicaments et après quatre enfants, il m’est rapidement apparu que la meilleure solution, c’était la vasectomie. J’avais alors 35 ans.» témoigne Alain, informaticien âgé aujourd’hui de 43 ans au journal 24Heures.ch .  

Le professeur Patrice Jichlinski, chef du Service d’urologie du CHUV indique qu'e n moyenne il y a 28 cas par année. «La plupart de ces patients ont la trentaine, père de deux ou trois enfants, et sont en général en couple. Dans ma pratique, je discute beaucoup au préalable avec eux, leur posant un certain nombre de questions sur leur motivation. En général, je refuse d’entrer en matière s’ils n’ont pas d’enfants, car il faut partir du principe que cette opération est définitive.»

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