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Chaque année dans le monde, quelque 15 millions de personnes sont touchées par un AVC, six millions en meurent et 5 millions survivent avec des handicaps permanents indique le
Matin.ch
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Selon une étude publiée vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Neurology, la pollution atmosphérique est devenu l'un des principaux facteurs de risque des accidents vasculaires cérébraux.
La pollution atmosphérique est devenu l'un des principaux facteurs de risque des accidents vasculaires cérébraux (AVC), notamment dans les pays en développement. «Nous avons été surpris de découvrir qu'une proportion étonnamment élevée du fardeau global des AVC pouvait être attribuée à la pollution atmosphérique, en particulier dans les pays en développement», affirme le Pr Valery L. Feigin, de l'Université de technologie d'Auckland (Australie) qui a dirigé l'étude d ans 188 pays entre 1990 et 2013.
En passant en revue 17 facteurs de risque, les chercheurs ont découvert qu'environ 90% du «fardeau» des AVC pouvait être attribué à des facteurs de risques modifiables comme le tabagisme, une mauvaise alimentation ou la sédentarité qui j ouent un rôle croissant dans les AVC au niveau mondial.
Ils ont donc découvert qu'en l'espace d'une vingtaine d'années que le rôle joué par la pollution atmosphérique avait sensiblement augmenté.
Dans un commentaire joint à l'article, le Pr Vladimir Hachinski, de l'université canadienne du Western Ontario et Mahmoud Reza Azarpazhooh de Mashhad (Iran) ont jugé "très alarmant le rôle joué par la pollution" dans les AVC. "On savait déjà que la pollution pouvait endommager les poumons, le cœur, le cerveau, mais l'étendue de cette menace semble avoir été sous-estimée", ajoutent-ils.
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