By jeanmarcmorandini.com
Santé

Coronavirus - Loire : Un chef d'entreprise interpellé pour avoir proposé de la chloroquine aux salariés de sa société pouvant souffrir du Covid-19


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Le fondateur du groupe de chimie SNF, à Andrézieux-Bouthéon (Loire), a été placé  en garde à vue puis relâché, soupçonné de proposer de la chloroquine aux salariés de sa société pouvant souffrir du Covid-19, a-t-on appris de sources judiciaire et syndicale. René Pich, 79 ans, également directeur général délégué de SNF, a été entendu par les gendarmes de la brigade de recherches de Montbrison, dans le cadre d'une enquête pour « exercice illégal de la pharmacie et de la médecine », ouverte par le parquet de Saint-Etienne.

« L'enquête a été ouverte à la suite d'un signalement effectué le 31 mars par l'inspection du travail de la Loire », a précisé le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz. Elle suit une note de René Pich, datée du 18 mars, informant l'encadrement de SNF que l'entreprise avait fait l'acquisition de comprimés de phosphate de chloroquine.

Le document, dont l'AFP a obtenu copie, invite les cadres à faire une demande « auprès de la direction pour la délivrance du produit » en cas de symptômes du Covid-19 chez un salarié. La posologie à suivre y est même indiquée.

Lors d'une audition libre vendredi, le dirigeant avait remis volontairement aux gendarmes cinq boîtes de produits soit quelques centaines de comprimés. « Il s'agit de produits non-validés par les autorités de santé et dont l'importation est interdite », a souligné le procureur Charmatz.

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