By jeanmarcmorandini.com
Santé

Essai clinique à Rennes: "Je ne pouvais plus parler, plus bouger" raconte une victime


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"Je ne pouvais plus parler, plus bouger" une victime de l'Essai clinique à Rennes   qui a fait un mort en janvier,  raconte s on calvaire  dans un entretien aujourd'hui dans le quotidien Le Maine Libre

Stéphane Fléchois,  témoigne pour la première fois, après  été pris en charge dans un état grave par l'équipe soignante de l'unité de soins intensifs neurovasculaires du centre hospitalier de Rennes.

"Pour eux (ses médecins, ndlr), je suis vraiment un miraculé", assure cet homme, qui souffre néanmoins encore de séquelles neurologiques et qui est toujours en rééducation. 
"J'ai encore des vertiges, des malaises si je reste plus de dix minutes debout. Et je vois toujours double. Les médecins ont espoir que ça revienne dans six mois ou un an. Mais ils ne sont pas sûrs", raconte-t-il. 
"On a commencé à prendre le traitement le 7 janvier", raconte l'homme au Maine Libre. "Le 11, j'ai eu les premiers maux de tête". La veille, l'un des six autres patients, celui qui n'a pas survécu, avait été hospitalisé. 
"J'ai dit mes symptômes aux médecins et infirmiers. On m'a donné du Doliprane. Le lendemain, ça n'allait plus. J'avais encore plus mal à la tête, et c'était noir sous mes paupières. Un médecin m'a donné une poche de glace et encore du Doliprane. Le 13, quand je me suis levé, j'avais des étourdissements, je ne voyais plus rien. J'ai voulu prendre une douche et je n'y arrivais pas. Quand j'ai voulu ranger mes affaires dans le vestiaire, je suis tombé", se souvient-il. 
Le volontaire est alors transféré au CHU de Rennes: "à l'IRM, il y avait des taches de sang et des traces blanches dans mon cerveau". Son état s'aggrave les deux jours suivants malgré un premier traitement: "Je ne pouvais plus parler, plus bouger, plus m'asseoir. Je ne pouvais plus rien faire", raconte-t-il. 
A "titre exploratoire", le patient prend alors un autre traitement, avec son accord, et son état s'améliore. "Les médecins étaient étonnés que je m'améliore comme ça. Ils ne me voyaient pas remarcher ou parler".


Essai thérapeutique à Rennes : 1 patient en... par morandini

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