By jeanmarcmorandini.com
Sexe

Un sexologue parisien a compilé les drôles de questions que lui posent certains patients


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Chaque jour, le docteur Patrick Papazian, médecin et sexologue reçoit les douleurs et les interrogations de ses patients. Mais combien d’entres elles restent muettes chez tous ceux et celles qui n’osent pas consulter ? Entre anecdotes souriantes et tranches de vie dramatiques, il aborde dans son ouvrage Parlez-moi d'amour , le sujet incontournable de la sexualité . Un livre qui ne fait l’économie d’aucun tabou et qui parle de nous à chaque page.

Ne dites pas à ma mère que je suis sexologue, elle me croit psychiatre ! » écrit t'il.
Au-delà des clichés, des normes, des fantasmes et des tabous, son témoignage rare et autorisé vient éclairer avec douceur et intelligence la relation parfois complexe que nous entretenons avec le sexe. 

Le site 20minute.fr énumère quelques perles.

 « -Docteur, je viens vous voir pour un sujet très délicat. Je crois que j’ai trouvé le clitoris de ma femme. Elle-même n’en est pas bien sûre. Bref, on est un peu dans le flou. J’ai pris une photo avec mon iPhone, vous voulez bien regarder ? ».

« Donc on retrouve sur le prélèvement de contrôle des Chlamydiae. Le traitement prescrit il y a six semaines n’a pas été efficace. - Quel traitement ? - Les antibiotiques, vous vous souvenez ? A prendre tous les jours pendant dix jours. - Ah ça… non, je ne l’ai pas pris Docteur. - Ah… Donc pas étonnant que le traitement n’ait pas été efficace puisqu’il n’a pas été pris. - Pourquoi ? » « Je suis adressée par ma gynécologue, qui m’a dit que je n’avais rien, que c’était dans la tête. Si c’est dans la tête, pourquoi je vois un sexologue et pas un têtologue ? ! »

Honnête « Docteur, je ne vais pas vous mentir. Nous avons parfois des rapports sexuels avec mon mari. Il arrive parfois à avoir une érection. J’arrive parfois à avoir du plaisir. Enfin… Bref, parfois par parfois par parfois, faut pas être Einstein pour comprendre que c’est pour ainsi dire jamais. »

« Une patiente délurée fréquentant les boîtes échangistes : - J’ai peur de tomber malade à force de fréquenter ces endroits. - Pourquoi, les infections sexuellement transmissibles ? - Mais non, le champagne ! Il est gratuit, à volonté et absolument dégueulasse ! »

Un coup de soleil, un coup d’amour… Une jeune femme de retour d’Australie souhaite se faire dépister. « Le sujet des Chlamydiae arrive sur le tapis. Elle insiste pour se faire dépister. Et ajoute cette précision déconcertante : "A cause des koalas." (…) Je lui explique que les Chlamydiae transmisespar la proximité des koalas ne sont pas des infections sexuellement transmissibles pour l’homme. Sauf si… Elle quitte mon bureau en me disant "En effet, vous ne jugez jamais ! Vous avez vraiment cru que je m’étais tapé un koala ?" »

« Une patiente de retour de vacances. En guise de souvenir : trois bactéries différentes à traiter sur le prélèvement de gorge. (…) J’explique à cette patiente qu’il faut prévenir et amener ses partenaires. Elle, affolée : "TOUS ? Bah là faut prévoir un charter Djerba-Paris…" » « -En Australie il y a plein de belles femmes mais peu de structures pour soigner les infections sexuellement transmissibles. En France, c’est l’inverse, elles sont moches mais c’est facile de se faire traiter ! »

 

 


EXCLU - AVANT-PREMIERE : A quoi ressemblera le... par morandini

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