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Dans une étude publiée dans l'« International Journal of Cancer », un oncologue et un chercheur suisses affirment qu'il y aurait bien un lien entre les déodorants contenant des sels d'aluminium et le cancer du sein .
« Nous avons commencé nos recherches en 2009 », confie au Parisien le cancérologue, interpellé par la hausse des cancers du sein ces cinquante dernières années chez des femmes plus jeunes, mais aussi par leur localisation : « Les tumeurs à 80 % apparaissent désormais dans le cadran supérieur externe. »
En clair, à côté du creux de l'aisselle, dont « l'épiderme est extrêmement perméable. Et c'est là que se trouve le réseau lymphatique qui draine la glande mammaire ».
Des cellules mammaires de souris ont été mises en contact, in vitro toujours, avec des sels d'aluminium. « Des taux 1 000 à 100 000 fois inférieurs à ceux présents dans un déodorant », précisent-ils.
Au bout de quelques mois, elles ont été injectées à différents groupes de souris saines, mais avec un système immunitaire plus ou moins vaillant.
Résultat : « Chez toutes, on a constaté le développement de tumeurs à des degrés divers, mais parfois très agressives, formant des métastases. »
Et de conclure: « Devant l'accumulation des indices à charge », et échaudés par le précédent « de l'amiante, où l'on a dû attendre cinquante ans pour affirmer sa toxicité, la sagesse voudrait, affirment-ils, que l'on évite l'emploi de ces antitranspirants ».
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